Historique

M.U.R.I.R.S. est constitué en corporation à but non lucratif selon des lettres patentes du Québec en date du 27 octobre 1999. M.U.R.I.R.S. a comme mission de:

«Promouvoir et valoriser le milieu bâti en produisant des œuvres murales, favorisant un rapprochement social, artistique, historique ou culturel dans un contexte strictement non lucratif.»

Depuis 1995, avec ténacité et rigueur, Serge Malenfant est l’instigateur et le porteur de ce projet. C’est après plusieurs années de recherches artistiques et documentaires, afin de sensibiliser la population à la faisabilité et aux avantages de ce projet, qu’il réunit les partenaires, les artistes et les outils nécessaires au développement de l’organisme M.U.R.I.R.S. (Murales Urbaines à Revitalisation d’Immeubles et de Réconciliation Sociale).

Le projet consiste à créer des murales extérieures à caractère thématique au centre-ville de Sherbrooke. Il profite, dans un premier temps, de l’opportunité de participer aux activités du Bicentenaire de Sherbrooke en 2002, pour réaliser la première œuvre.

Plus particulièrement, il s’agit de réaliser des murales sur des murs d’édifices désaffectés ou en manque d’esthétisme, afin d’améliorer le décor urbain. Le but du projet fut de créer un circuit de murales qui animent les rues tout en valorisant leur caractère propre, orienté sur l’histoire, le patrimoine et la culture, afin que les citoyens de la communauté prennent conscience de leurs racines et appartenances.

Le rôle artistique des murales est aussi d’éveiller chez le simple passant comme chez l’artiste chevronné une appropriation et une vision différente de l’espace urbain, le réconciliant à l’échelle du piéton. Cette diversion esthétique coupe la trame béton-brique-asphalte.

Le projet illustre par la murale toute la richesse historique et culturelle de Sherbrooke depuis hier jusqu’à aujourd’hui. Il s’agit d’inscrire ces tableaux urbains dans la vie quotidienne en rendant hommage aux créateurs des générations précédentes, par les créateurs actuels; d’accomplir des œuvres conçues et réalisées par et pour le peuple dans toute sa pérennité pour les générations à venir. Il suscite l’intérêt d’une clientèle touristique offrant donc des retombées, et favorise une plus grande solidarité communautaire et artistique.

Les murales servent d’interprète, comme dans un musée ou une galerie d’art, mais en plein air, un parcours mur à mur d’art, d’histoire et de culture sur Sherbrooke.

Le Bicentenaire de Sherbrooke fut la rampe de lancement, mais notre objectif est de poursuivre nos activités bien au-delà de 2002 en offrant aussi la possibilité d’exporter nos services vers d’autres régions. L’Estrie est le reflet de la réalité de bien des communautés du Québec et d’ailleurs, démontrant toutes les possibilités de la murale comme outil de promotion, de visibilité et de bienfaisance concrète auprès de toute municipalité.

La croissance de l’organisme réside dans l’expertise conseil de M.U.R.I.R.S., que l’organisme a développée par plus de 10 ans d’expérience de conception d’oeuvres murales de qualité. Nos services d’animation, de support et de réalisation spécialisés visent les municipalités, les organismes récréatifs et communautaires, les institutions pédagogiques et les entreprises privées. Ces produits visent le marché local et touristique en recherche d’activités socioculturelles et/ou de visibilité créatives telles que proposées par M.U.R.I.R.S.

Histoire de l’art mural

L’art mural est la forme d’art la plus ancienne. Il a plus de 14000 ans. On le retrouve ornant les murs et les plafonds des cavernes de la préhistoire, jusqu’aux plus grandes cathédrales du monde. Des fresques de l’époque pharaonienne en passant par la Renaissance italienne; du mouvement muraliste mexicain au New Deal américain, l’art mural a servi d’élément décoratif et narratif dans toutes les cultures du monde.

Aujourd’hui, le travail monumental des muralistes cherche à réintroduire le récit mural dans le vocabulaire de l’art actuel. La technique du trompe-l’œil utilisée par M.U.R.I.R.S. fait appel à l’illusion comme force de persuasion, ranimant ainsi l’engouement pour cette forme d’art public. L’acceptation du public contribue de façon importante à redonner à l’art mural ses lettres de noblesse.

Dans le grand livre de l’art mural, Sherbrooke représente un chapitre. Malgré son âge relativement jeune, l’art mural y a laissé sa trace, en voici quelques exemples:

Voir les murales d’hier à aujourd’hui de Sherbrooke

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